2e tour des élections législatives : les arts visuels en danger !
Le CIPAC appelle à voter contre le Rassemblement National et ses alliés.
4 juillet 2024
» Le CIPAC appelle à voter contre le Rassemblement National et ses alliés pour défendre la diversité et la pluralité de la création contemporaine.
» Le CIPAC appelle à voter contre le Rassemblement National et ses alliés pour garantir la liberté de création et de programmation, ainsi que les lois de la République qui les proclament.
» Le CIPAC appelle à voter contre le Rassemblement National et ses alliés au second tour des législatives dans toutes les circonscriptions du territoire national.
Le CIPAC représente les structures, associations et organisations dédiées à l’art contemporain ainsi que les professionnelles et professionnels des arts visuels qui y œuvrent et s’engagent à la fois pour contribuer à la production, à la diffusion, à la diversité de la création artistique et la rendre accessible à toutes et tous.
Le CIPAC alerte sur le programme du Rassemblement National dans le domaine de la culture qui fait l’impasse sur les missions majeures du ministère de la culture : le soutien à la création et la diffusion des œuvres de l'art et de l'esprit, la garantie de la liberté d’expression et de programmation, l’accès de toutes et tous à la vie culturelle, le développement des pratiques et des enseignements artistiques… Les actrices et acteurs des arts visuels s'engagent fièrement, au quotidien, pour préserver le pluralisme et la diversité des créations contemporaines des arts visuels.
Voter Rassemblement National, c’est mettre en péril les conditions dans lesquelles s’exercera la liberté de création, de programmation et de diffusion ; c’est mettre en danger les artistes, les écoles d’art, les pratiques amateur et les publics, ainsi que tous les professionnels qui pensent, produisent et montrent la création contemporaine ; c’est ralentir la circulation des artistes français et de leurs œuvres à l’échelle européenne et internationale ; c’est supprimer l’accès des lieux labellisés d’art contemporain aux 3,2 millions de personnes qui les fréquentent ; c’est interdire les milliers d’actions d’éducation artistique et culturelle au bénéfice des élèves d’écoles primaires et dans les collèges et lycées.