3ème Congrès “L’art, des artistes et des professions, changer les conditions de l’art en France” Nantes, 2001

Le 3ème congrès interprofessionnel de l’art contemporain (CIPAC) s’est déroulé les 15 et 16 novembre 2001 à la Cité des congrès de Nantes. Qu’ils soient artistes, élus, enseignants, galeristes, directeurs de centres d’art, de musées, de Frac ou d’écoles d’art, responsables de bibliothèques ou d’artothèques, éditeurs et critiques d’art, médiateurs, commissaires-priseurs, collectionneurs, régisseurs, restaurateurs d’œuvres ou encore représentants de l’Etat et des collectivités territoriales, plus de 1.500 personnes se sont réunies à Nantes autour de deux journées de rencontre, de réflexion et de travail.

15 et 16 novembre 2001

Présentation du 3ème Congrès

Le 3ème congrès interprofessionnel de l’art contemporain (CIPAC) s’est déroulé les 15 et 16 novembre 2001 à la Cité des congrès de Nantes. Qu’ils soient artistes, élus, enseignants, galeristes, directeurs de centres d’art, de musées, de Frac ou d’écoles d’art, responsables de bibliothèques ou d’artothèques, éditeurs et critiques d’art, médiateurs, commissaires-priseurs, collectionneurs, régisseurs, restaurateurs d’œuvres ou encore représentants de l’Etat et des collectivités territoriales, plus de 1.500 personnes se sont réunies à Nantes autour de deux journées de rencontre, de réflexion et de travail.

Le jeudi 15 novembre au soir, une nuit de l’art contemporain a permis d’associer la scène artistique et culturelle nantaise à cette rencontre professionnelle en invitant les congressistes et la population nantaise à visiter les différents lieux d’art contemporain de la ville à bord de « bus de l’art contemporain ».

L’esprit de ce congrès, dans sa forme comme dans son contenu a répondu à l’urgence de mobiliser l’ensemble d’un champ professionnel afin de le doter d’une meilleure visibilité politique, économique, sociale et culturelle et à la nécessité d’ouvrir le débat au sein même du milieu de l’art. A travers la constitution d’une plate-forme d’échange interprofessionnelle, il avait pour objectif d’interroger la structure et le fonctionnement interne d’un secteur d’activité. Tenter d’en clarifier les statuts et les enjeux au regard de l’évolution générale de l’économie de notre société et de questionner, au-delà d’une professionnalisation de ses moyens, la ou les réalités d’une profession. Ce congrès a eu l’ambition de se doter d’un outil permanent, un observatoire interprofessionnel de l’art contemporain, répondant ainsi aux attentes de l’ensemble des acteurs de l’art contemporain qui souhaitent pérenniser dans la durée les dynamiques de rencontre, de réflexion et de travail engagées au cours de la préparation de ce 3ème CIPAC. En 2001 il a choisi délibérément de recentrer la réflexion et le débat autour des approches, des pratiques et des réalisations des artistes vivants eux-mêmes. Intitulé L’art, des artistes et des professions -Changer les conditions de l’art en France-, il souhaitait explorer les différents liens entretenus par les artistes vis-à -vis d’une profession et la manière dont leur travail et leurs initiatives influencent, transforment voire redéfinissent la nature même et l’exercice de chacun des métiers spécifiques à la sphère de l’art contemporain.

Dans cette perspective, la démarche et la méthodologie imaginées pour élaborer ce congrès se sont attachées à la mise en chantier en amont d’un travail de fond. Une concertation générale des artistes et des professionnels a permis de faire émerger des thématiques apparues comme des priorités incontournables, développées de juillet à novembre 2001 dans le cadre d’une quinzaine d’ateliers de travail conçus comme les bases pratiques du futur observatoire permanent. Les séances plénières des 15 et 16 novembre ont notamment permis de rendre compte de ces travaux au cours de tables rondes et de communications auxquelles ont participé de nombreux artistes ainsi que des sociologues, chercheurs, critiques et autres professionnels de la création contemporaine. Huit séances au total ont permis de concentrer les débats sur des questions relevant de champs aussi bien sociologiques qu’économiques, juridiques ou politiques, à un niveau tant national qu’international.

Placé sous le patronage de la commission française de l’Unesco, ce troisième congrès interprofessionnel de l’art contemporain a souhaité inscrire le milieu de l’art dans les différentes économies de notre société, au-delà de la seule sphère culturelle. En ce sens, outre le soutien et la collaboration du Ministère de la culture (délégation aux arts plastiques et délégation au développement et à l’action territoriale), les ministères de l’Emploi et de la solidarité, de l’Éducation nationale, des Affaires étrangères ont été étroitement associés aux travaux du congrès. Le Cipac a également reçu le soutien de la Ville de Nantes, du conseil régional des Pays de la Loire ainsi que du le Conseil général de Loire Atlantique.